La culture de l’esprit d’entreprise en Amérique

Extrait de l’article :

 Comment MIT est devenue la plus importante université dans le monde

par Chris Vogel,

publié en novembre 2012 dans Boston Magazine

 

En juillet 2012, parlant à Boston au Global Business Travel Association, Bill Clinton a décrit MIT comme ayant :

«le meilleur programme de transfert de technologie du pays”,

le premier à transformer des idées d’étudiants en entreprises à succès.

Entre 2000 et 2006, les diplômés du MIT ont démarré plus de 5.800 entreprises, et le nombre n’a cessé d’augmenter depuis. L’institut produit plus de demandes de brevets, que toute autre université au monde. Avec 179 brevets en 2011, l’impact des entreprises du MIT est si grand que, selon une étude conduite en 2009 par le fondateur du Trust Center, les sociétés actives créées par ses anciens élèves apportent aujourd’hui un chiffre d’affaires de pas moins de $ 2 trillions.

Cela placerait ces entreprises à l’équivalent de la 11e l’économie rang dans le monde.

Le magazine Forbes a en août 2012 nommé l’université MIT la deuxième université entrepreneuriale du pays, et le même mois, après avoir prit en compte des facteurs tels que les gains potentiels des diplômés, le Daily Beast, blogue du magazine Newsweek l’a nommé le collège le plus abordable de la nation. Puis, en septembre, dans son classement annuel des universités, QS une société de conseil basée à Londres l’a nommée la meilleure au monde.

MIT a longtemps été le foyer de l’intello dont l’idée de plaisir est de rester jusqu’à tard dans la nuit à la résolution d’équations et à l’écriture de code logiciel.

Mais cette image est en pleine mutation. Des hordes de jeunes rebelles énergiques et francs-tireurs qui savent prendre des risques arrivent à l’université dans l’espoir de devenir entrepreneurs de haute technologie à grand succès et ils transforment l’esprit du lieu. Aussi improbable que cela puisse paraître, le MIT est passé de Geek [un crack en informatique] à Chic.

Selon Brian Patrick Halligan un diplômé du MIT Sloan School of Management et le PDG et fondateur de l’entreprise à succès de Cambridge HubSpot, basée sur le logiciel de marketing:

« Les gars du MIT sont de loin les meilleurs. Ils sont intelligents, éloquents et couverts de tatouages. Ils sont cool, branchés et très différents. Ils s’habillent à la mode  et ils démarrent tous des entreprises.

Ash Martin, dans sa deuxième année à Sloan, est exactement le genre d’élève dont Halligan parle. Il est cofondateur de VIZTU Technologies, qui crée un logiciel permettant à quiconque de photographier des images numériques et de les imprimer en 3-D. Martin est à l’avant-garde du changement. Les carrières traditionnelles de la médecine, du droit et de la finance, qui ont jusqu’à présent offert des salaires somptueux et durable à long terme ne fournissent plus une voie assurée vers le succès. L’American Bar Association [le barreau] a annoncé en juin dernier que, seuls 55% des diplômés américains des facultés de droit en 2011 avaient trouvé un emploi à temps plein dans les 9 mois après l’obtention de leur diplôme. D’une façon générale, il y a moins d’emplois durables. Des milliers de jeunes et talentueux étudiants qui auraient précédemment examiné ces carrières traditionnelles sont en train de décider de se lancer dans leur propre entreprise et, ils choisissent les universités qui le leur permettront.

Ash Martin ajoute:

« C’est plein de gens comme moi, des roll-up-your-sleeves-and-get-it-done, [remonte tes manches et fait le boulot]. C’est là où je veux me trouver ».

Il a choisi MIT précisément parce que, dans la nouvelle économie mondiale, MIT lui a offert la meilleure chance de réaliser son rêve: créer une entreprise et faire une différence dans le monde, sans oublier de gagner pas mal d’argent.

L’entrepreneuriat Tech devient une profession apparentée au droit ou à  l’architecture, dit Noubar Afeyan, le PDG de la société de Cambridge Capital Ventures Fladship. Ces jours-ci, pour ceux assez veinards pour y être accepté, il y n’y a qu’une simple réponse à cette question: Aller à MIT!

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